mercredi 4 avril 2018

Lundi 2 avril


Cave Park  
Perte du Père Siffleur

( Thierry, Pat )

     Repérée lors de nos périgrinations sur le secteur, nous revenons visiter cette grotte qui nous avait intrigués.
     Un renfoncement de la route permet de garer la voiture à cinq mètres de la petite entrée masquée par les bosquets.




         Renseignements pris, il s'agit de "Cave Park", une grotte explorée par Belu ( P. Serret ) et E. Gelineau en 2008.
     Le trou est toujours équipé en fixe mais la corde verdâtre à l'entrée nous incite à la prudence et nous rééquipons entièrement. Le boyau d'entrée incliné donne sur un P13 coupé par un gros palier.

Le boyau incliné d'entrée.
Le P13.

     Nous descendons directement au fond qui queute sur un soutirage étroit. A l'opposé, Thierry s'engage dans un boyau désobstrué qui donne sur une petite salle concrétionnée et colmatée; c'est un amont provenant probablement de l'autre côté de la route.

Départ du petit réseau amont au bas du P13.
     Nous rejoignons le palier et équipons le toboggan boueux qui le prolonge. Un petit puits nous dépose dans la "Grande galerie d'argile".

      
     Le volume s'agrandit, il y a même quelques endroits concrétionnés, mais le sol percé de multiples soutirages est lui bien glaiseux.

Les passages bien décorés de la grande Galerie.

     Au bout de la galerie, on bute sur une grande coulée stalagmitique qu'il faut escalader.

La remontée de la coulée .
     Elle se poursuit par un ramping dans un laminoir au sol calcité qui débouche sur un large méandre. Ce dernier se termine par un P3 dont le mousqueton d'équipement a vraiment un salle tête.


Zicral en équipement fixe : No Good !

     En bas, une gamate annonce un ancien chantier de désobstruction : c'est un soutirage étroit où l'eau se perd en crue. Nous sommes au fond de la cavité à - 25 et la suite semble bien aléatoire comme l'attestent les traces de mise en charge.


      Nous quittons le fond avec plaisir car il y a un peu de CO2. Sur le chemin du retour, après la visite d'un petit départ en hauteur équipé en fixe qui retombe dans la grande galerie, nous empruntons en bas du toboggan une grande main courante qui mène à la Salle Ronde.

L'escalade en fixe dans le méandre.
Le méandre vu d'en haut. 
Au sud, une chatière agrandie s'ouvre sur un petit réseau ramifié sans suite.


    Au nord, un joli méandre laisse espérer une belle suite mais au bout d'une vingtaine de mètres le plafond s'abaisse inexorablement, les parois se resserrent et c'est impénétrable.



     Il est à noter que même si nous n'avons rencontré aucun écoulement, la cavité peut se noyer partiellement comme ce fut le cas en 2008 où une mise en charge d'une quinzaine de mètres avait pu être observée.

    Une fois dehors,  pique-nique puis rapide et décevante incursion à la grotte de la Borne qui s'ouvre à une soixante de mètres de l'autre côté de la route. C'est un simple P3 totalement colmaté !

L'entrée de la grotte de la Borne.


     Nous repartons ensuite à une encablure de là pour la Perte du Père Siffleur. Nous y poursuivons la désobstruction entamée la semaine dernière. Nous nous relayons pour sortir en marche arrière les déblais de terre et de blocs qui encombrent le sol en creux du laminoir. Nous arrivons à avancer jusqu'au premier virage, mais là une banquette de roche mère me bloque au niveau de l'épaule et c'est bien dommage car derrière ça à l'air de s'élargir... Mais il faudra revenir avec des moyens percutants pour pulvériser cette foutue protubérance. J'enrage de ne pas arriver à voir la suite... Je ressort chercher une longue branche de 3 mètres au bout de laquelle je fixe mon appareil à l'aide de mes élastiques de bottes, avec le retardateur et le flash je vais enfin savoir... 
    Sur la photo la suite toute noire a l'air gigantesque... mais l'araignée au plafond donne l'échelle et je suis bien obligé de reconnaître que je me suis un peu emballé...

Super on a avancé de deux mètres !
Mais même en marche arrière ça coince...

La suite... immense
                                                                                 
 Thierry & Pat


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