lundi 31 juillet 2017

Samedi 29 juillet
Anne-Marie, Pat, Thierry
grotte des CLAUX
Retour aux Claux pour poursuivre l'exploration. Pendant que je m'attelle à topographier les galeries reconnues le 21, Pat s'emploie à concevoir des photos de bien meilleure qualité avec le matos adéquat, Anne-Marie servant de modèle.

Le débouché de la "Spirale du Buis" dans la grande galerie du Gazoduc demeure un moment privilégié !

L'hétérogénéité des strates explique la mauvaise tenue mécanique de la roche et l'importance des remplissages.

La descente vers l'aval suit le pendage ; la remontée provoque toujours un certain essoufflement. Le détecteur emprunté au CDS 07 confirme la cause : 2,5% de Co2 au fond contre 2 pendant la descente...
L'amont présente vite des sections plus modestes.
D'autant que le conduit se scinde en deux branches. Un boyau s'ouvre au plafond au-dessus d'Anne-Marie et s'arrête sur étroiture mais un gros écho se fait entendre au-delà...

Anne-Marie s'amuse avec les animaux de la grotte : le saurien et le papillon !
Si les deux galeries buttent sur des trémies, le courant d'air est bien présent et le taux de Co2 bien moindre : 0.2% !
La désobstruction envisageable risque d'être exposée mais on verra plus tard.
On se retrouve après 3 h de topo/photo pour une rapide  collation au bas de l'échelle puis direction la galerie latérale de l'Os pour ouvrir le départ du ressaut et équiper la descente, munis de nos appareils photo tout terrain.

Les banquettes obstruant le passage sont vite pulvérisées et l'échelle bricolée par Pat (parlez lui du plantage de spits dans le bathonien !) permet de prendre pied dans une jolie galerie concrétionnée et semi-active.


Enfin un peu de variété dans le paysage mais notre état laisse quelques traces.

Mais horreur ! Ici l'écoulement laminaire en crue a gavé consciencieusement les gours d'une superbe argile fine !


L'environnement est vraiment original ; admirez le genou/main dans la progression ! Je m'engage dans un boyau, allongé sur un lit d'argile et d'eau, pour bloquer sur un plancher concrétionné obstruant en partie la suite ; derrière, le trou noir avec du zef !
La galerie aval est plus "classique" et là c'est au tour de Pat de s'engager dans un étroit pertuis pour bloquer aussi sur une étroiture ponctuelle. Curieusement cette branche souffle aussi. 
Au bout de 7 h nous ressortons à chaque fois plus surpris de ce que cette curieuse grotte nous réserve.



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